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Quelques coproductions avec la France numérisées, restaurées et disponibles pour souligner le 14 juillet

Publié le 13 juillet 2022
Éléphant - À nous deux, de Claude Lelouch, une des nombreuses coproductions avec la France restaurées par Éléphant et disponibles sur les plateformes de Vidéotron et d'Apple. Sur la photo: Jacques Dutronc et Catherine Deneuve
Depuis les débuts du cinéma de fiction au Québec, plusieurs producteurs et réalisateurs de la Belle Province et de l'Hexagone  se sont associés pour mener leurs projets  à terme. Pour souligner la fête nationale des Français, Éléphant vous propose quelques coproductions France-Québec numérisées et restaurées par notre équipe, disponibles sur les plateformes de Vidéotron et sur l'app Apple TV. 
 
Coproductions - réalisateurs français

L'homme en colère / Jig-Saw  (Claude Pinoteau, 1978)
 
Avec Lino Ventura et Angie Dickinson
 
Un Français est appelé au Canada pour identifier le cadavre de son fils, Julien. Mais ce n'est pas Julien qu'on lui montre. Il part alors à la recherche de son fils, qui semble mêlé à une sombre affaire, et rencontre plusieurs difficultés. Heureusement pour lui, une Américaine réussit à communiquer avec Julien, qui est poursuivi aussi bien par la mafia que par les forces de l'ordre.
 
Disponible en version originale anglaise et en version française

À nous deux (Claude Lelouch, 1979)
 
Avec Catherine Deneuve et Jacques Dutronc
 
Françoise, pharmacienne alcoolique, se livre à des extorsions de fond sur des maris adultères. Pourchassée par la police, elle croise la route de Simon, petit truand, qui s'est évadé de prison en se cachant dans un piano. Durant leur cavale, ils tombent peu à peu amoureux l'un de l'autre.

Louisiana / Louisiane (Philippe de Broca, 1984) Coproduction France / Italie / Canada
 
Avec Margot Kidder, Ian Charleson et Victor Lanoux
 
Une grande saga du type Autant en emporte le vent basée sur les deux premiers tomes de l'oeuvre de Maurice Denuzière: Louisiane et Fausse rivière. L'histoire porte sur ce monde un peu à part que les Américains appellent le Sud profond, qui s'est écroulé avec la guerre de Sécession, entre les états du nord et du sud des États-Unis.

Disponible en version originale anglaise et en version française

 
Coproductions - réalisateurs québécois

J'ai mon voyage! (Denis Héroux, 1973)
 
Avec Dominique Michel et Jean Lefebvre 
 
Comédie avec les meilleurs acteurs comiques de l'époque sur un scénario de Gilles Richer, réputé auteur de la télévision. Il fera bientôt le saut comme producteur, mais en attendant Denis Héroux réunit toute une pléiade d'acteurs comiques de France: Mylène Demongeot, Francis Blanche, Jean Lefebvre, et d'ici: Dominique Michel et René Simard pour faire vivre cette comédie.

 
Kamouraska (Claude Jutra, 1973)

D'après le roman d'Anne Hébert. Avec Geneviève Bujold, Philippe Léotard et Richard Jordan 
 
Au chevet de son mari mourant, Elisabeth Rolland se remémore l'aventure de son premier mariage et de son issue tragique. Mariée très jeune à Antoine Tassy, seigneur de Kamouraska, elle fut vite rendue malheureuse par cet homme tourmenté, buveur et coureur. Réfugiée chez sa mère après la naissance de son premier enfant, elle fut soignée par un jeune médecin américain établi à Sorel, George Nelson, dont elle s'éprit. George se laissa emporter par cette passion et, sur les instances d'Elisabeth, en vint à tuer Antoine. Après avoir passé en procès, Elisabeth devait épouser Jérôme Rolland qui s'éteint maintenant devant elle. 

Le vieux pays où Rimbaud est mort (Jean Pierre Lefebvre, 1977)
 
Avec Anouk Ferjac et Marcel Sabourin
 
Abel se rend au pays de ses ancêtres. Il découvre deux France, celle des clichés et celle des rencontres humaines (une ouvrière et une juge d'enfants). Une ballade des rues (écrite par Claude Fonfrède) rythme le film. «La France est à ce point multiple, les clichés à son propos abondent avec une telle profusion, que nous avons opté pour le regard simple et intérieur. L'humour et l'ironie n'en sont pas pour autant absents.» (J. P. Lefebvre, 1979)
 
Fantastica (Gilles Carle, 1980)

Avec Carole Laure, Lewis Furey, Serge Reggiani

Une troupe de comédie musicale se déplace à travers la province. Lorca en est la vedette et son amant, le compositeur et directeur de la troupe. La rencontre d'un vieil ermite permet à Lorca de concilier ses aspirations d'artiste et de femme.
 

Le matou (Jean Beaudin, 1985) 

D'après le roman d'Yves Beauchemin. Avec Serge Dupire, Monique Spaziani, Jean Carmet et Guillaume Lemay-Thivierge 
 
Florent Boissonneault et sa jeune épouse ont toujours eu un rêve : posséder un restaurant. Celui-ci devient réalité lorsqu'ils rencontrent un étrange vieil homme, Egon Ratablavasky. Mais l'aventure tourne vite au cauchemar quand ils découvrent qu'ils ont malheureusement été piégés par Ratablavasky et qu'ils ont tout perdu. Pourtant leur rêve n'est pas mort et ils décident bientôt de se venger en reprenant une affaire avec l'aide d'un gamin sans domicile fixe, d'un cuisinier français et d'un journaliste. Mais le vieil homme a plus d'un tour dans son sac...


Les fous de Bassan (Yves Simoneau, 1986)

D'après le roman d'Anne Hébert, Prix Femina 1982. Avec Steve Banner, Charlotte Valandrey, Laure Marsac, Bernard-Pierre Donnadieu 
 
Un jeune homme revient sur l'île gaspésienne qu'il a quittée cinq ans plus tôt. En s'amourachant d'une femme, il déclenche un drame. Les fous de Bassan est une adaptation soignée du roman d'Anne Hébert et illustre le défi que représente pour tout adaptateur l'écriture ambivalente de l'auteur. Simoneau opte une approche linéaire qui se veut fidèle à l'esprit de l'oeuvre et propose des images saisissantes des paysages pittoresques et photogéniques de l'île Bonaventure.

Les portes tournantes (Francis Mankiewicz, 1988, Vidéotron seulement)
 
D'après le roman de Jacques Savoie. Avec Monique Spaziani, Gabriel Arcand, Miou Miou, Rémy Girard
 
Au crépuscule de sa vie, Céleste Beaumont, une pianiste de jazz réfugiée à New York, fait le bilan de son existence. Elle rédige alors son journal, qu'elle envoie à son fils, un artiste-peintre dont elle s'est séparée depuis longtemps. L'arrivée de cet «album intime» bouleverse Blaudelle et son fils Antoine, âgé de 10 ans. C'est par les yeux de ce dernier que nous vient le récit de la vie de Céleste, depuis son adolescence en 1922 à Val D'Amour jusqu'à la réalisation de ses ambitions. 

Jésus de Montréal (Denys Arcand, 1989)
 
Avec Lothaire Bluteau, Catherine Wilkening, Rémy Girard, Johanne-Marie Tremblay 
 
Séduit à l'idée de mettre en scène une version moderne de la Passion et d'incarner le personnage de Jésus, Daniel part à la recherche d'acteurs prêts à tout quitter pour le suivre... Se superpose au récit du Christ un discours sur la société de consommation, la création de l'univers et le sens de la vie. «Le film questionne donc autant la place et le rôle de l'acteur, et partant, la place et le rôle de l'art dans notre société qu'il semble remettre en perspective la figure mythique du Christ.» (Gilles Marsolais, 1989)

Léolo (Jean-Claude Lauzon, 1992)
 
Avec Maxime Collin et Ginette Reno
 
Léolo vit dans un univers sans espoir. Il affirme venir de Sicile, là où l'espace et le rêve existent. Se sentant menacé par la folie dont sont victimes tous les siens, il se réfugie dans l'écriture et dans des amours délicieuses. Seul un dompteur de vers, amateur d'art et symbole de l'imaginaire, comprendra finalement la valeur de ses textes. 

Clandestins (Denis Chouinard et Nicolas Wadimoff, 1997). Coproduction Belgique / Canada / France / Suisse.
 
Deux hommes, deux femmes et deux enfants ont réussi à se glisser dans un conteneur au fond de la cale d'un cargo en direction du Canada. Coincés dans 25 mètres carrés, le sort de ces immigrés clandestins sera pour le moins incertain. «Je pense que je me serais suicidé si l'on n'avait pu tourner le film.» (Denis Chouinard)

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