

À l'occasion de la longue fin de semaine des Patriotes, Éléphant vous propose quatre films restaurés issus de différentes époques qui explorent l'histoire du Québec et les événements de 1837-1838. Les quatre longs métrages sont disponibles sur notre site web, sur les plateformes de Vidéotron et sur l’app Apple TV.
En tout temps, vous pouvez explorer notre répertoire de plus de 260 titres!
15 février 1839 (Pierre Falardeau, 2001)
Avec Luc Picard, Frédéric Gilles, Sylvie Drapeau
Au lendemain de l’insurrection des patriotes québécois en 1837, huit cents d’entre eux sont enfermés à la prison de Montréal. Parmi ceux-ci, une centaine de condamnés à mort. Au petit matin du 14 février 1839, Marie-Thomas Delorimier et Charles Hindelang ainsi que trois de leurs compagnons apprennent qu’ils seront pendus le lendemain.
Le film raconte les dernières vingt-quatre heures des deux hommes. Leurs doutes, leurs peurs, leurs espoirs. Pris dans une mécanique sans pitié, ils affrontent la mort. Leur mort. C’est leur seule certitude. Comme dans la Passion, les deux hommes marchent vers la mort et font face à leur destinée tragique.
Quelques arpents de neige (Denis Héroux, 1972)
Avec Daniel Pilon, Christine Olivier, Jean Duceppe et Mylène Demongeot
Dans le Bas-Canada en 1837, le mécontentement des Canadiens-français est à son comble. Les Patriotes tentent désespérément de secouer le joug de la métropole anglaise. Simon de Bellefeuille et Julie Lambert se retrouvent à l'époque des troubles. Malgré toutes les embûches, ils décident de fuir ensemble.
Quand je serai parti... vous vivrez encore (Michel Brault, 1999)
Avec Francis Reddy, David Boutin, Micheline Lanctôt et Claude Gauthier
Le film se déroule en 1838, en plein coeur du conflit entre les habitants français du Bas-Canada et les occupants anglais. À l'automne de la même année, François-Xavier Bouchard et plusieurs de ses compatriotes sont capturés. Jugés par un tribunal militaire, 12 patriotes sont pendus devant la porte de la prison, sous les yeux horrifiés de leurs compagnons. Pendant plusieurs mois, des dizaines d'autres patriotes, eux aussi condamnés à mort, attendent dans l'angoisse une exécution qui ne viendra jamais. Le film est inspiré des journaux authentiques de ceux qui vécurent ces événements.
Les maudits sauvages (Jean Pierre Lefebvre, 1971)
Avec Pierre Dufresne, Rachel Cailhier, Nicole Filion et Luc Granger
À travers le personnage de Thomas Hébert, qui vit simultanément une aventure dans la Nouvelle-France de 1630, ainsi que dans le Montréal contemporain des années 1970, le cinéaste tente une repossession critique de notre histoire. L'esprit du film et son imagerie s'inspirent des manuels scolaires, de leur grandiloquence et de leur schématisme. Pour Jean Pierre Lefebvre, son film est «un musée, celui de notre conscience, où la naïveté autant que la beauté de ces vraies images d'Épinal n'ont d'alarmant que leur prolongement, passé et présent, tragique.»