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Huit films restaurés réalisés par des femmes pour souligner le 8 mars

Publié le 7 mars 2022
Collection Cinémathèque québécoise - Véronique Le Flaguais et Liliane Lemaître-Auger dans La vie rêvée (Mireille Dansereau, 1972), le premier long métrage de fiction réalisé par une femme.
Pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, Éléphant vous propose une sélection de huit longs métrages restaurés qui ont été réalisés par autant de femmes. Cette sélection de films permet d'apprécier toute la richesse du point de vue féminin dans le septième art de fiction québécois, depuis les années 70 jusqu'au début du XXIe siècle.

Revendicatrices, engagées, poétiques, sentimentales, émancipées, ces oeuvres sont issues d'horizons variés et reflètent différentes préoccupations historiques et sociales de ces femmes cinéastes. Elles sont toutes disponibles sur les plateformes de Vidéotron et sur l'app Apple TV.  

En complément, nous vous proposons aussi des entrevues avec certaines de ces cinéastes importantes.

La vie rêvée (Mireille Dansereau, 1972)
Premier long métrage de fiction réalisé par une femme.
Avec Véronique Le Flaguais et Liliane Lemaître-Auger

Deux jeunes filles travaillent dans une compagnie de films et se lient d'une amitié assez exceptionnelle. L'une d'elles est amoureuse d'un homme marié d'âge mûr socialement inaccessible, l'autre a une attitude un peu méfiante envers les hommes en général. Si elles ne se reconnaissent pas dans les images et les modèles traditionnels perpétués par les hommes, elles s'entendent sur un point: plus l'Homme est lointain et inaccessible, plus elles sont fascinées et attirées vers lui.  Au fil de leurs rêveries, elles se forgent un bel homme « rêvé » et le gardent caché jusqu'à ce que la vérité éclate : l'homme n'existait pas vraiment - seule son image existait.



L'absence  (Brigitte Sauriol, 1976)
Avec Frédérique Collin et Guy Thauvette

Louise est photographe professionnelle et réussit très bien dans son métier. Mais son père qui avait disparu depuis de nombreuses années refait surface. Il est très malade et aimerait revoir ses trois filles. Devant le demande de son père, Louise hésite puis se dérobe. La réapparition de son père pose des problèmes jusque dans sa vie de couple.


La cuisine rouge (Paule Baillargeon et Frédérique Collin, 1980)
Avec Michèle Mercure, Han Masson, Catherine Brunelle

«Les personnages féminins qu'il y a dans La cuisine rouge sont à la fois des mères, des prostituées, des folles et des actrices. Mais en même temps, et à leur insu, elles sont des êtres nouveaux anarchistes, portant en elles les germes de la révolution.» (Paule Baillargeon)

 

Avec Charlotte Boisjoli, Céline Lomez et Jacques Galipeau

Au lendemain de la mort subite d'Albert, son mari depuis près de 40 ans, Adèle, mère de huit enfants et âgée de 57 ans, se retrouve seule, flouée et se sentant trahie. Face à ses rancunes, elle risque d'abord de sombrer dans la dépression, mais s'efforce finalement à entreprendre le contrôle de son destin et à ouvrir la porte sur le monde qui l'entoure. À travers cette course à la survivance, elle découvrira l'amitié, analysera son passé, légitimera sa vie tout en justifiant ses frustations sans amertume.



La femme de l'hôtel  (Léa Pool, 1984)
Avec Louise Marleau, Paule Baillargeon, Marthe Turgeon

Tournant un film dans sa ville natale, une réalisatrice trouve l'inspiration chez une femme, Estelle David, qui erre dans un hôtel. Cela l'aide à mieux définir le rôle qu'elle écrit pour sa comédienne, une artiste polyvalente qui excelle aussi bien dans le jeu dramatique que dans la chanson. 


La vie d'un héros  (Micheline Lanctôt, 1994)
Avec Véronique le Flaguais, Gilbert Sicotte, Marie Cantin

Évelyne Vadeboncoeur se rend chez sa mère en compagnie de sa fille pour y rencontrer un ancien prisonnier de guerre qui avait travaillé sur leur ferme avant d'être rapatrié en Allemagne en 1946. Toutefois, le vieillard bedonnant et nostalgique qu'elle découvre est loin de correspondre à l'image qu'elle s'en était faite d'après les récits qui avaient bercé sa jeunesse. 



2 secondes  (Manon Briand, 1998)
Avec Charlotte Laurier et Dino Tavarone
Une ex-championne de vélo de montagne se recycle dans le métier de courrier à bicyclette. Se faufilant à vive allure à travers les embouteillages et la circulation dense du centre-ville de Montréal, la cycliste découvre le monde urbain, son béton, ses infrastructures et son rythme de vie haletant. De plus, son amour inconditionnel pour le vélo la transporte dans des lieux plus paisibles à l'abri de l'effervescence de la cité, sa campagne, ses banlieues, ses ruelles en reste, où elle s'évade et se retire.


Les fantômes des 3 Madeleine (Guylaine Dionne, 2000) 
Avec Sylvie Drapeau, France Arbour et Isadora Galwey

Une mère, sa fille et sa petite-fille, toutes prénommées Madeleine, partent ensemble pour la Gaspésie. Durant le voyage, elles apprennent mieux à se connaître et à faire la paix avec les fantômes du passé. Un road movie superbement photographié en noir et blanc qui dresse de façon poétique le portrait de trois femmes de différentes générations. 


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