La vigueur des associations dépend très souvent du temps et de l'énergie que leur consacrent leurs présidents, les membres de leurs conseils d'administration et les employés de direction. Cette vigueur-là était bien visible, la semaine dernière, alors que l'Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec profitait de l'inauguration de leurs locaux tout neufs, au 5154 rue Saint-Hubert, pour honorer du même coup Jean-Pierre Lefebvre qui a, durant huit ans, dirigé les destinées de l'ARRQ. L'association a fait l'acquisition de cet immeuble, elle est donc maintenant chez elle ! Dans une vraie maison !
Bon, il n'y avait pas foule à cet hommage, pas parce que Jean-Pierre a mal travaillé, au contraire! mais sans doute parce qu'à l'ARRQ les choses vont rondement et que souvent les membres peuvent avoir tendance à prendre cette santé pour acquise en oubliant de bien dire merci à ceux qui en sont largement responsables ! C'est ce que faisait remarquer, en d'autres mots, le nouveau président, François Côté, qui l'a emporté sur Jean-Pierre Lefebvre, lors des dernières élections. Il pouvait y avoir un côté ironique dans cette lutte à la présidence puisque, il y a huit ans, c'est François Côté lui-même qui était allé convaincre Lefebvre de prendre la direction de l'association. «Si je me suis présenté à la présidence, a dit Côté, ce n'est certainement pas parce que je manquais de confiance en Jean-Pierre, qui a accompli une tâche phénoménale durant son mandat, mais plutôt parce que le moment semblait approprié à un changement de garde et à de nouvelles prises publiques de position.»
À l'occasion de cette fête, non seulement plusieurs des personnes présentes ont rendu hommage à Jean-Pierre Lefebvre, mais ce dernier a appris, ce soir-là, que la salle principale des nouveaux locaux de la Maison de la Réalisation porterait désormais son nom et que lui-même devenait membre honoraire de l'ARRQ.
Forte du travail de Lefebvre et de l'ardeur de son nouveau président, François Côté, l'ARRQ gardera une place importante - essentielle même - dans l'univers du cinéma québécois.
Claude Fournier
Bon, il n'y avait pas foule à cet hommage, pas parce que Jean-Pierre a mal travaillé, au contraire! mais sans doute parce qu'à l'ARRQ les choses vont rondement et que souvent les membres peuvent avoir tendance à prendre cette santé pour acquise en oubliant de bien dire merci à ceux qui en sont largement responsables ! C'est ce que faisait remarquer, en d'autres mots, le nouveau président, François Côté, qui l'a emporté sur Jean-Pierre Lefebvre, lors des dernières élections. Il pouvait y avoir un côté ironique dans cette lutte à la présidence puisque, il y a huit ans, c'est François Côté lui-même qui était allé convaincre Lefebvre de prendre la direction de l'association. «Si je me suis présenté à la présidence, a dit Côté, ce n'est certainement pas parce que je manquais de confiance en Jean-Pierre, qui a accompli une tâche phénoménale durant son mandat, mais plutôt parce que le moment semblait approprié à un changement de garde et à de nouvelles prises publiques de position.»
À l'occasion de cette fête, non seulement plusieurs des personnes présentes ont rendu hommage à Jean-Pierre Lefebvre, mais ce dernier a appris, ce soir-là, que la salle principale des nouveaux locaux de la Maison de la Réalisation porterait désormais son nom et que lui-même devenait membre honoraire de l'ARRQ.
Forte du travail de Lefebvre et de l'ardeur de son nouveau président, François Côté, l'ARRQ gardera une place importante - essentielle même - dans l'univers du cinéma québécois.
Claude Fournier